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Ce que le public te reproche, cultive-le: c'est toi.
Le Potomac (1919)
Réouverture de la Maison Jean Cocteau à Milly-la-Forêt, le 2 avril 2016
Exposition Jean Cocteau, le mythologue
Ayant été immergé dans le monde artistique depuis son plus jeune âge, ayant grandi au sein de la demeure d'un grand-père paternel collectionneur et mélomane, Jean Cocteau n'a jamais cessé, tout au long de sa vie, de rechercher la poésie dans diverses formes d'art majeures : la poésie de l'écriture, la poésie du cinéma, la poésie de la peinture... Il s'est attelé à "réveiller la peau des mythes" de son enfance en réécrivant Antigone, en modernisant le mythe d'Orphée, en perturbant le langage du mythe d'Œdipe et en transposant celui de Tristan et Yseult au XXe siècle, avec L'Éternel retour. Cette exposition, qui se déroulera du 2 avril 2016 au 17 décembre 2017 à la Maison Jean Cocteau de Milly-la-Forêt, est l'occasion de présenter une partie de sa collection encore peu exploitée, comprenant des affiches, des photographies de tournage et de plateau, de grandes peintures à l'huile, des dessins, des esquisses de maquettes de décors, ainsi que des montages et des livres lithographiés.
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ACTUALITÉS
Ouvrages traduitsNouvelle rubrique
En librairie 'Orphée' de Jean Cocteau, Editions des Saints-Péres, avec une préface de Dominique Marny |
En librairie Jean Cocteau Correspondances 1910-1920 (Marie Scheikévitch - Tristan Tzara - Julien Lanoé) Cahiers Jean Cocteau 17 sous la direction de David Gullentops |
Expositions Jean Cocteau et sa mythologie au Musée d'art classique de Mougins |
En librairie 'Cocteau l'enfant terrible' roman graphique de Laureline Mattiussi et François Rivière chez Casterman |
En librairie Film 'The Human Voice' par Pedro Almodovar avec Tilda Swinton |
1889
Le 5 juillet, Jean Cocteau naît à Maisons-Laffitte, fils de Georges et Eugénie. Il grandit dans un environnement artistique, entouré d'un grand-père collectionneur et mélomane. Malgré une santé fragile, il développe un intérêt précoce pour les arts, notamment le dessin et le théâtre.
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1890-1897
La famille vit chez les grands-parents maternels à Paris en hiver et à Maisons-Laffitte en été. Jean est un enfant choyé mais nerveux, et il grandit dans un milieu artistique où l'on apprécie les arts. Il nourrit une fascination pour le théâtre et assiste à quelques spectacles pour enfants.
1898
Le 5 avril, son père décède dans des circonstances mystérieuses. Cocteau ne parlera publiquement de cette tragédie qu'en 1963. Au printemps, sa grand-mère maternelle décède. Son grand-père continue à vivre avec sa fille et s'occupe de Jean, l'emmenant assister à des concerts au Conservatoire.
1899
Au printemps, Jean perd sa grand-mère. Son grand-père continue à prendre soin de lui et l'emmène assister à des concerts. Jean se passionne de plus en plus pour le théâtre et fréquente les magazines spécialisés chez lui.
1900
Cocteau est fasciné par l'Exposition universelle, en particulier par un spectacle de danse donné par Loïe Fuller. En août, il passe des vacances en Suisse. En octobre, il entre en sixième année au petit Condorcet. Son intérêt pour les arts se renforce, et il développe des amitiés avec des camarades passionnés de théâtre.
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1901
Avec ses camarades du lycée, Jean Cocteau joue dans la cité Monthiers, située au 55 rue de Clichy. Cette cité sera plus tard représentée dans ses œuvres "Le Sang d’un poète", "Opium" et "Les enfants terribles". Durant cette année, la mort d'un ami non identifié le bouleverse. C'est également en 1901 qu'il aurait fait une révélation brutale de la beauté en la personne d'un élève, ressentant ainsi le désir "d'être ceux qu'il trouvait beaux et non de s'en faire aimer". Plus tard, il attribuera cette expérience à Jacques, le héros du "Grand Écart".
1902
En octobre, Jean Cocteau entre en quatrième au Grand Condorcet. Bien qu'il ne brille qu'en dessin, en gymnastique et en allemand, ses professeurs le trouvent intelligent mais inégal, distrait et agité.
1903
Jean passe ses vacances à Châtel-Guyon puis, accompagné de sa mère, se rend à Venise.
1904
À Pâques, en raison de ses absences répétées, Jean est renvoyé du lycée. Cependant, il parvient à terminer l'année scolaire grâce à des leçons particulières. En octobre, il intègre la classe de seconde à l'école Fénelon, située rue du Général-Foy. Il consacre beaucoup de temps au dessin.
1905
Jean poursuit sa scolarité à l'école Fénelon. Il passe ses vacances chez son ami Rocher à La Boissière, près de Moy, dans l'Aisne.
1906
En avril, le grand-père de Jean, M. Lecomte, décède. Jean devient un habitué du café-concert l’Eldorado en compagnie de ses amis Rocher et Boulant, où se produisent notamment Dranem et Mistinguett. Au cours des mois de mai et juin, il entame une brève liaison avec une artiste de cet établissement, Jeanne Reynette. Il échoue à la session de juillet du baccalauréat. On ne dispose d'aucun autre témoignage concernant sa prétendue fugue à Marseille, d'où son frère serait venu le chercher. Pour préparer la seconde session du baccalauréat, sa mère l'envoie passer les vacances d'été chez Herman Dietz au Val André, un professeur du lycée Buffon qui accueille des pensionnaires. Malgré cela, Jean échoue encore en octobre et entre en tant qu'interne dans le cours privé dirigé par Dietz, rue Claude-Bernard.
1907
Mme Cocteau quitte l'hôtel de la rue La Bruyère pour un logement moins spacieux au 62 rue Malakoff (actuellement avenue Raymond-Poincaré), tout en maintenant son train de vie. Elle vit désormais seule avec Jean. Ce dernier échoue une fois de plus aux deux sessions du baccalauréat, malgré un nouveau séjour chez les Dietz au Val-André en août et septembre. Il décide de ne pas reprendre ses études et se consacre à l'écriture de poèmes, se passionnant également pour le théâtre. Sous l'influence de De Max, il se persuade qu'un grand destin l'attend.
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1908
Introduit dans la société par sa mère, Jean Cocteau se forge rapidement une réputation de dandy. Il fréquente Catulle Mendès et se lie d'amitié avec Lucien Daudet et Maurice Rostand. Le 4 avril, De Max organise une matinée poétique au théâtre Fémina sur les Champs-Élysées en l'honneur de "Jean Cocteau, un tout jeune poète de dix-huit ans", avec une présentation de Laurent Tailhade. Cet événement remporte un grand succès mondain et dans les milieux littéraires académiques. Dans la foulée, Cocteau participe au Salon des poètes le 12 mai et publie son premier poème, "Les Façades", dans Je sais tout le 15 juillet. En septembre, il voyage en Italie avec sa mère, visitant Isola Madre sur le lac Majeur, Vérone et Venise. Le 24, à Venise, son ami Raymond Laurent se suicide peu de temps après leur séparation, apportant une nouvelle irruption de la mort dans la jeunesse. À son retour à Paris, il s'installe clandestinement dans le jardin de l'Hôtel Biron, rue de Varenne, sans que sa mère en soit informée. Il a une brève aventure avec Christiane Mancini, une élève du Conservatoire.
1909
Jean Cocteau est très actif sur le plan littéraire. En janvier, il prépare avec Maurice Rostand la revue Schéhérazade, qui sera publiée en six livraisons de novembre 1909 à mars 1911. Il publie des articles et des dessins dans Comoedia. En février, son premier recueil de poèmes, "La Lampe d'Aladin", est publié. Après la première parisienne des Ballets russes le 19 mai, Misia Sert le met en relation avec Serge de Diaghilev. Pendant l'été, il est reçu chez les Rostand à Arnaga, au Pays basque. Le 20 novembre, il publie dans Le Témoin une caricature de la comédienne Madeleine Carlier, avec laquelle il entretient une liaison et qu'il présente comme sa fiancée.
1910
Mme Cocteau emménage au 10 rue d'Anjou, où elle vivra jusqu'à la guerre de 1939. Son fils habite de manière de plus en plus irrégulière avec elle. Néanmoins, elle continue de veiller sur lui, intervenant pour mettre fin à sa liaison avec Madeleine Carlier et le convaincre de renoncer à sa chambre à l'Hôtel Biron. Jean Cocteau est introduit par Lucien Daudet et Reynaldo Hahn dans le salon de Madeleine Lemaire, et il rencontre également Proust chez Mme Straus, la veuve de Bizet. Il fait la connaissance de Jacques-Emile Blanche et François Mauriac. À la fin de mai, son deuxième recueil de poèmes, "Le Prince frivole", est publié. En août, il passe des vacances à Clarens avec André Paysan, collaborateur à Schéhérazade, et ils écrivent ensemble "La Patience de Pénélope", un mensonge en un acte, dont la musique est composée par Reynaldo Hahn. Des articles et des dessins de Cocteau sont publiés dans Comoedia.
1911
Grand admirateur de la comtesse de Noailles, Jean Cocteau la rencontre le 14 février. Toujours chez Mme Simone, à Trie la Ville, il fait la connaissance d'Alain Fournier et de Péguy, tandis que Diaghilev le met en relation avec Stravinski. À Pâques, il séjourne au Cap Martin avec sa mère, Mme Daudet et Lucien Daudet, qui le présente à l'impératrice Eugénie. En août, il passe des vacances chez les Daudet, au château de La Roche, près d'Amboise. Au cours de cette année, il publie des articles et des dessins dans Comoedia, Comoedia illustré et Les Humoristes. Il édite également un argument de ballet, "Le Dieu bleu", dessine deux affiches pour "Le Spectre de la rose" et rédige un texte intitulé "Le Ballet russe" pour le programme de la troupe.
1912
En février, Jean Cocteau pose pour Jacques-Emile Blanche, qui réalise son portrait. Du 12 mars au 8 avril, il voyage en Algérie en compagnie de Lucien Daudet. Le 13 mai, "Le Dieu bleu", sur une musique de Reynaldo Hahn et dansé par les Ballets russes avec Karsavina et Nijinski, est mal reçu par le public, ce qui affecte profondément Cocteau. C'est également à cette époque que Diaghilev lui lance la célèbre phrase "Étonne-moi !". À la fin du mois de juin, son troisième recueil de poèmes, "La Danse de Sophocle", est publié. Les critiques mitigées, l'échec de son ballet et les réflexions de Diaghilev le poussent à remettre en question la valeur et la signification de ses premiers succès. Ses vacances bien remplies lui permettent de se distraire : il séjourne à Offranville chez Jacques-Emile Blanche du 8 au 15 août, où il rencontre la princesse Bibesco ; puis au château de La Roche chez les Daudet pendant la seconde quinzaine d'août ; enfin, à Saint-Jean-de-Luz avec sa mère. À la fin du mois de septembre, il se rend à Cambo chez les Rostand. En fin d'année, la mort d'Henri Bouvelet, collaborateur à Schéhérazade, le plonge à nouveau dans une angoisse réflexive sur le destin tragique de certains jeunes. Des poèmes et des textes en prose de Cocteau paraissent dans Comoedia, Le Figaro, La Revue de Paris, Je sais tout et Les Annales.
1913
En avril et en mai, Cocteau séjourne au Trianon-Palace-Hôtel de Versailles avec Maurice Rostand. La première du "Sacre du Printemps" le 29 mai le transporte ; cependant, l'hostilité manifestée par le public confirme son idée qu'il n'y a de création artistique que dans l'anti-conformisme. Avec André Lhote, il conçoit le projet d'une mise en scène du "Songe d'une nuit d'été". Du 11 août au 16 septembre, puis du 7 octobre au 7 novembre, il est chez Jacques-Emile Blanche à Offranville : il pose pour un nouveau portrait et s'essaie lui-même à la peinture, surprenant et déconcertant son hôte ; le 14 octobre, il rencontre Gide pour la première fois. Il entame l'écriture de ce qui deviendra "Le Potomak" et dessine ses premiers "Eugènes". Le 23 novembre, son article sur "Du côté de chez Swann", écrit à l'instigation de Proust, paraît dans Excelsior. Au cours du même mois, un ami commun lui fait rencontrer Roland Garros. À une date incertaine, il effectue son premier vol en compagnie de l'aviateur.
1914
En janvier, Jean Cocteau rencontre Stravinski, de passage à Paris, et lui présente un projet de ballet, une "parade" de music-hall intitulée "David". Cependant, Stravinski est rappelé par Diaghilev pour d'autres engagements et ne pourra pas terminer ce ballet. De retour à Paris, Cocteau achève "Le Potomak". Malgré sa réforme, il ne souhaite pas rester inactif lorsque la guerre est déclarée. En août, il s'engage à la Croix-Rouge et se voit confier des tâches humanitaires. En septembre, il participe à l'évacuation de blessés en Champagne et assiste au bombardement de Reims. De retour à Paris, il rend visite à Barrès, mais ces rencontres le déçoivent. Il prépare la revue "Le Mot" avec Paul Iribe, dont le premier numéro paraît le 28 novembre, où il signe ses dessins sous le pseudonyme de Jim. Le 26, le conseil de révision de la Seine le classe dans le service auxiliaire. Il se porte volontaire pour la Section d'ambulances aux armées créée par Etienne de Beaumont et part comme convoyeur vers le front de Flandre.
1915
En janvier, "Le Mot" devient hebdomadaire et publiera son dernier numéro en juillet. Cocteau fait la connaissance de Raoul de Castelnau, qui lui inspirera le personnage de Thomas l'Imposteur. Le Figaro publie en première page son Hymne à Joffre le 14 février. Cocteau commence le poème qui deviendra "Le Cap de Bonne-Espérance". Valentine Gross l'introduit dans le milieu de la peinture moderne. Le 4 mars, il est appelé au service actif et muté dans l'intendance à la 22e section des commis ouvriers le 18. Le 13 novembre, il est affecté au service des ambulances et mis en situation de sursis au titre de la Société française de secours aux blessés. Le 18 décembre, il part comme ambulancier auprès d'une unité de fusiliers marins sur le front de Nieuport. Cette fin d'année est déterminante pour ses orientations artistiques. Il rencontre Erik Satie chez Valentine Gross et lance le projet de "Parade". En décembre, il fait la connaissance de Picasso grâce à un ami commun.
1916
Cocteau passe tout l'hiver sur le front de l'Yser. De fin mars à début avril, il obtient une permission à Paris. Picasso le présente à Montparnasse et réalise son portrait en uniforme le 1er mai. Le projet de "Parade" se concrétise. Cocteau retourne au front du 7 au 30 mai, puis bénéficie d'une permission à Boulogne-sur-Mer du 1er au 10 juin, où il retrouve Valentine Gross. Le 24, il quitte Nieuport pour une nouvelle affectation à Amiens. Le 29 juillet, il est définitivement de retour à Paris. En septembre, il est détaché au service de propagande du ministère des Affaires étrangères. Il participe activement à la vie littéraire et artistique, fréquentant Paul Morand et rencontrant Bakst, Stravinski, Darius Milhaud, etc. Il écrit l'une des trois préfaces pour le catalogue d'une exposition de peinture française à Oslo. Il contribue également à la première exposition de l'association Lyre et Palette qui se tient à Montparnasse.
1917
Diaghilev décide de faire représenter "Parade" par les Ballets russes et confie la chorégraphie à Massine. Du 19 février au 9 avril, Cocteau et Picasso rejoignent la troupe des Ballets russes à Rome pour préparer le ballet. Cocteau visite Naples et Pompéi les 10 et 11 mars. La première de "Parade" a lieu le 18 mai au Théâtre du Châtelet. Le public et la critique sont plus surpris que scandalisés par la musique de Satie et les décors et costumes de Picasso. Le 17 août, Cocteau entame un premier séjour au Piquey, sur le bassin d'Arcachon, avec les Lhote.
1918
Cocteau séjourne à Grasse, dans la villa des Croisset, jusqu'au 10 février. C'est là qu'il écrit "Le Coq et l'Arlequin". Il est présenté aux Éditions de la Sirène par Cendrars et y est introduit. Le 2 juillet, il est définitivement réformé. Le 12 juillet, il est témoin au mariage de Picasso et d'Olga Koklova aux côtés d'Apollinaire et de Max Jacob. Le 7 août, il est témoin au mariage de Jean Hugo et de Valentine Gross avec Erik Satie. Il vit à Paris chez les Beaumont du 15 juillet au 12 août, puis séjourne au Piquey jusqu'au début d'octobre. Le 9 novembre, Apollinaire décède et Cocteau se considère comme son héritier spirituel. "Dans le ciel de la patrie" est publié. "Le Cap de Bonne-Espérance" et "Le Coq et l'Arlequin" sont achevés d'imprimer en décembre aux Éditions de la Sirène, mais ne seront mis en vente qu'en janvier.
1919
"L'Ode à Picasso" est achevée d'imprimer le 9 février. Du 31 mars au 11 août, la série "Carte blanche" est publiée dans Paris-Midi, où Cocteau précise son esthétique. Malgré ses efforts, il est tenu à l'écart de la revue "Littérature" lancée par Aragon, Breton et Soupault en mars. Il se rapproche temporairement des dadaïstes et contribue à l'Anthologie Dada avec des poèmes publiés le 15 mai. Alors que "Le Potomak" sort le 20 mai, Gide publie une "Lettre ouverte à Jean Cocteau" dans la N.R.F., critiquant "Le Cap de Bonne-Espérance", "Parade" et niant au poète toute compétence musicale dans "Le Coq et l'Arlequin". Cocteau réplique dans Les Ecrits nouveaux en juin-juillet, suivi d'une contre-réplique de Gide dans le même magazine en octobre.
Cette polémique ferme temporairement les portes de la N.R.F. à Cocteau. Le 8 juin, il assiste à l'hommage à Apollinaire à la galerie "L'Effort moderne". C'est là qu'il rencontre Raymond Radiguet, alors âgé de seize ans.
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1920
Cocteau devient le défenseur et le porte-parole des jeunes musiciens connus sous le nom de "Groupe des Six". Ils se réunissent le samedi au restaurant Gauclair, rue de Richelieu, avec des amis comme Jean Hugo et Paul Morand. Cocteau participe à la manifestation Dada du 23 janvier, mais rompt avec le mouvement à la fin d'avril lorsque ses poèmes sont écartés par Tzara et Picabia. Le 21 février, la première du "Bœuf sur le toit", interprétée par les Fratellini, a lieu. En mars et avril, il se rend à Carqueiranne, dans le Var, avec Radiguet. "La Noce massacrée" est publiée en avril, ainsi que "Poésies (1917-1920)", et le premier numéro de la revue "Le Coq" qu'il réalise avec Radiguet. En juin, il se rend à Londres avec Darius Milhaud pour mettre au point une représentation en anglais du "Bœuf sur le toit" qui aura lieu au Coliseum. Du 10 août à la mi-octobre, il est en vacances au Piquey, où Radiguet le rejoint. Il écrit d'abord une pièce en trois actes inédite intitulée "Le Baron Lazare", puis, avec Radiguet, "Paul et Virginie", un livret destiné à Satie, et enfin "Le Gendarme incompris", une pochade que Pierre Bertin montera l'année suivante. Le 9 décembre, Picabia inaugure son exposition à La Cible et Cocteau, passionné de "musique américaine", se joint à l'événement en jouant de la batterie et de la trompette. "Parade" est repris le 21 décembre au Théâtre des Champs-Élysées. Cocteau rappelle qu'il n'est pas dadaïste malgré son amitié avec Tzara et Picabia. En fin d'année, "Escales" est publié, illustré par André Lhote.
Photos et Images
Sa mère Eugénie avec Marthe 1898 Pierre Dargelosau lycée Condorcet, 1903 Affiche pour les Ballets russes 1911 |
Par Jacques-Emile Blanche, 1913 Erik Satie par Cocteau Dessin du Potomak NRF Voir rubrique "en librairie"
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Sur le front belge, 1915-1916 ar Amedeo Modigliani, 1916 Modigliani et Picasso devant la Rotonde. Au Piquey, 1917 |
Les membres du groupe des Sixsur la tour Eiffel, 1920 Le grand écart. Stock Voir rubrique. "en librairie" Proust par Cocteau, 1920 Cocteau par Francis Picabia, 1921 |